vendredi 29 août 2008

Via ferrata et décalage spatio-temporel

Voilà notre blog déjà si en retard sur nos vies... Je m'étais promis de raconter encore quelques épisodes de l'île Maurice et déjà tant de choses vécues entre temps, tant de paysages insérés entre ces souvenirs et nos rétines bleues grandes ouvertes sur d'autres immensités d'opale et de turquoise! Tant de rencontres ! Mais allons, tenons-nous-en à la chaine chronologique, à vous narrer encore en photos l'île Maurice.

Aujourd'hui, vous avez sous les yeux notre sortie en amoureux, à Jérôme et moi, la seule que nous nous soyons permise. Certains penseraient à un dîner aux chandelles, d'autres à une après-midi de plage tranquille ou de sieste (hmmm... dormir.... rêver... depuis quand n'est-ce pas arrivé?) Non! Tranquillité n'est pas Horwitz--Chénieux, et après, on s'étonne et se lamente d'avoir des fils agités (je viens d'entendre dans le jardin crier "à l'abordage!")



Nous avons donc opté pour un rendez-vous amoureux un peu sport, un peu aventure (mais un tout petit peu seulement : il y avait déjà 3 guides pour nous tous seuls, ça dit tout!).

L'idée était de faire la via ferrata du parc Casela. Voir l'île d'un peu plus haut, se baigner dans une eau un peu plus froide (quoiqu'en dise Jérôme), goûter à la fraîcheur d'une verdure agréable.

Nous voici donc en short, baudards et casques (sexy)
grimpant sur la montagne,
puis nous précipitant dans l'eau d'une petite cascade ...
... ou jouant sur des ponts de singes...



Le tout dans un très beau paysage, avec les guides les plus sympathiques possible. Un vrai dépaysement pour nos cerveaux confits de parents (ou nos cerveaux de parents confits???)!



Pendant ce temps, les loulous profitaient pleinement de leur grand-mère, et vice-versa. Mais ça, ce sera l'histoire de demain (inch'Allah, comme on dit quelque part vers le nord...)!



lundi 4 août 2008

Dans le parfum vert des tamariniers

Ces prochains jours, je vais essayer de vous peindre quelques aperçus de nos vacances mauriciennes, dans un petit pêle-mêle thématique tel que l'affectionnerait mon homme, perdu lui dans les touffeurs de son guide mozambicain tandis que je goûte à la douceur de vacances à la maison : enfants, lecture, courses en ville.

Pour aujourd'hui, voici Tamarin, le village de pêcheurs qui nous accueillait, dans un hôtel 3 étoiles confortable et spacieux, avec surtout un personnel adorable, tant dans les chambres qu'à table.

Nous avons un peu arpenté Tamarin, surtout les 3 ou 4 rues juxtant l'hôtel qui servaient de balade-berceuse à Noah, retrouvant les joies du "bapena" sur le dos de sa mère, et ce, dès 5h30 du matin certains jours.
Elles sont longées de maisons très diverses, bouges de tôle ou grosses maisons de riches en vacances aux beaux jardins propres et verdoyants. Quelques tamariniers s'égrenaient parmi les flamboyants, les cocotiers, les bougainvilliers, les filaos, et de nombreux arbres tropicaux dont je ne connais pas les noms. Certains étaient en fleurs, grosses fleurs blanches ressemblant à des orchidées - Monique adorait -, petites boules roses, rouges, jaunes.
Certaines maisons, parmi les plus modestes, arboraient sur leurs murs extérieurs des peintures naïves d'enfants du cru, aux inscriptions en créole visant à défendre l'environnement, la nature, la mer.
Beaucoup de chiens errant faisaient la joie de notre Noah qui a d'ailleurs appris à aboyer durant le séjour.
Le matin et le soir, les pêcheurs chargeaient et déchargeaient leurs petits bateaux, ou, le plus souvent, réparaient leurs filets comme de vraies dentelières sur la plage juste devant l'hôtel.

La grande baie transpercée par une embouchure offrait aux yeux de belles vues sur la mer (j'y ai vu un après-midi des dauphins assez proches), de jolies vagues pour les surfeurs certains jours, de beaux couchers de lunes et levers de soleil derrière la montagne du Rempart.


Le week-end, la plage se remplissait de groupes familiaux, de petits feux, de bières, de brochettes et de guitares. On se serait cru dans les années 70 !

Bref, un lieu charmant où séjourner, loin des embouteillages et de la pollution de Port-Louis...