lundi 4 août 2008

Dans le parfum vert des tamariniers

Ces prochains jours, je vais essayer de vous peindre quelques aperçus de nos vacances mauriciennes, dans un petit pêle-mêle thématique tel que l'affectionnerait mon homme, perdu lui dans les touffeurs de son guide mozambicain tandis que je goûte à la douceur de vacances à la maison : enfants, lecture, courses en ville.

Pour aujourd'hui, voici Tamarin, le village de pêcheurs qui nous accueillait, dans un hôtel 3 étoiles confortable et spacieux, avec surtout un personnel adorable, tant dans les chambres qu'à table.

Nous avons un peu arpenté Tamarin, surtout les 3 ou 4 rues juxtant l'hôtel qui servaient de balade-berceuse à Noah, retrouvant les joies du "bapena" sur le dos de sa mère, et ce, dès 5h30 du matin certains jours.
Elles sont longées de maisons très diverses, bouges de tôle ou grosses maisons de riches en vacances aux beaux jardins propres et verdoyants. Quelques tamariniers s'égrenaient parmi les flamboyants, les cocotiers, les bougainvilliers, les filaos, et de nombreux arbres tropicaux dont je ne connais pas les noms. Certains étaient en fleurs, grosses fleurs blanches ressemblant à des orchidées - Monique adorait -, petites boules roses, rouges, jaunes.
Certaines maisons, parmi les plus modestes, arboraient sur leurs murs extérieurs des peintures naïves d'enfants du cru, aux inscriptions en créole visant à défendre l'environnement, la nature, la mer.
Beaucoup de chiens errant faisaient la joie de notre Noah qui a d'ailleurs appris à aboyer durant le séjour.
Le matin et le soir, les pêcheurs chargeaient et déchargeaient leurs petits bateaux, ou, le plus souvent, réparaient leurs filets comme de vraies dentelières sur la plage juste devant l'hôtel.

La grande baie transpercée par une embouchure offrait aux yeux de belles vues sur la mer (j'y ai vu un après-midi des dauphins assez proches), de jolies vagues pour les surfeurs certains jours, de beaux couchers de lunes et levers de soleil derrière la montagne du Rempart.


Le week-end, la plage se remplissait de groupes familiaux, de petits feux, de bières, de brochettes et de guitares. On se serait cru dans les années 70 !

Bref, un lieu charmant où séjourner, loin des embouteillages et de la pollution de Port-Louis...

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