samedi 26 juillet 2008

Viens mille lieues sous les mers et danse avec les lions

Voilà, notre aventure mauricienne, trop courte, vient de prendre fin.
Nous y avons déploré un peu de mauvais temps et un vent qui a rendu le climat plus froid que d'ordinaire, mais dans l'ensemble je crois que nous en garderons de très lumineux souvenirs. Parmi eux, deux seront vraiment mémorables, en plus de l'épisode des dauphins que nous avons déjà raconté : la descente en sous-marin à 35 m de fond, et les caresses faites à de jeunes lionceaux de 18 mois dans le parc de Casela.

The big blue Safari

Pour parvenir au sous-marin, nous empruntons une grande vedette et arrivons sur un gros bateau genre chalutier plat (on se croirait sur un porte avion en plus petit). Puis, nous descendons par une échelle et nous retrouvons directement sous l'eau. Une caméra nous montre encore la surface, mais pas pour longtemps : le commandant de bord commente la descente, 5m, 10m, 20m, 35m! Là, un mérou vient faire les gros yeux à Soudjay ; ici, les coraux sont traversés de petits bancs de poissons jaunes; un peu plus loin, dans la carcasse d'un bateau japonais coulé exprès pour servir d'hôtel aux poissons, une rascasse volante se cache, tandis que se faufilent sous nos yeux capitaines et poisson-ange. Une grande ancre datant du XVII ou XVIIIème siècle donne à la balade un goût d'aventure... Puis nous remontons et obtenons un diplôme pour ce baptême. Soudjay pourra également postuler pour le Guiness Book de la Pampers changée le plus profondément sous la mer!!!
Une expérience magique, bien que le spectacle soit un tout petit peu décevant...

Le lion
La deuxième expérience vraiment magique du séjour s'adressait aux adultes. Les enfants ne sont pas autorisés à entre dans la "cage" des fauves, mais peuvent observer d'une sorte de mirador surélevé, et c'est déjà pas mal impressionnant de voir sa maman... se faire lécher la main par un lion!!!
La cage est assez grande. 4 lionceaux de 18 mois venus d'Afrique du Sud y sont élevés. Suivant les directives des jeunes "éleveurs", nous nous approchons lentement en petits groupes pour caresser l'un ou l'autre. Leur poil est un peu rèche et leur langue rapeuse, mais quel plaisir de se sentir tout proches de cet animal sauvage, pour peut-être la 1ère et dernière fois de notre vie !!! Notre lion à nous, Jérôme, en était tou ému. Malheureusement, l'appareil photo n'avait plus de batterie : cet événement ne sera mémorisé que dans nos coeurs et dans nos corps - et c'est le plus important !
A défaut, quelques dragons qui sont venus danser un soir avec nous vous saluent et vous offrent pommes et oranges comme ils l'ont fait avec nous!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A parler du zizi de Soudjay de cette façon, tu vas lui donner des complexes. Expérience magique que changer la couche (qu'il devrait avoir abandonné depuis la nuit des temps) à cinq mille lieues sous les mers d'accord, mais pour le spectacle décevant, là je trouve que tu exagères.
Des bisous,
P.